Une des forces d’un bon agent de développement, est celle de s’inspirer des bons coups qui l’entourent. Lorsqu’il voyage pour le travail ou pour le plaisir, la curiosité de connaître ce qui se fait de mieux dans les communautés rurales et urbaines viennent le chercher comme une dépendance. Lors de la 2e semaine de mai, Normand a été visité ça maman à La Sarre. En chemin, il s’est arrêté à Amos pour visiter la Maison des jeunes Desjardins ainsi que le quartier de la jeunesse. 

Dans cette bâtisse récente qui a été construite après un incendie qui a eu lieu en 2018, on y retrouve tout ce qu’un adolescent rêve d’avoir. Au rez-de-chaussée, on y retrouve une cuisine, une zone pour faire ses devoirs, une table de ping-pong, des toilettes, une douche et le bureau des animateurs. Les jeunes sont responsables du ménage de la bâtisse. On souhaite ainsi responsabilité les adolescents dans le respect de la propreté des lieux. Au sous-sol, on y retrouve une zone jeux vidéo, un gymnase, une salle de cinéma maison, des balançoires, une table de billard et une table de babyfoot. Tous les aménagements ont été pensés de façon à offrir de l’espace, de l’esthétisme et une diversité au niveau de l’offre de loisir. On parle d’une soixantaine de jeunes par soir qui viennent profiter de ce petit paradis.

La Ville d’Amos et de nombreuses entreprises ont contribué financièrement dans la construction et l’aménagement de cette nouvelle maison des jeunes. Le bâtiment est loué gratuitement à la maison des jeunes par la Ville d’Amos. On permet donc aux employés de se concentrer d’offrir une programmation de loisir diversifiée et de qualité. La maison des jeunes est donc un produit d’appel pour le quartier de la jeunesse qui offre des infrastructures sportives et récréatives extérieures. On y retrouve un pumptrack, un terrain de deck-hockey et un skatepark. Toutes ses infrastructures sont situées à moins de 100 mètres de la maison des jeunes. Le Centre de services scolaire Harricana a contribué à la réalisation du quartier de la jeunesse. On parle donc d’un succès d’un partenariat scolaire/municipal. 

Ces exemples pourront peut-être devenir des sources d’inspiration pour de futurs projets en Outaouais. La cohérence est une condition de succès à l’aménagement des territoires. Encore faut-il se donner la chance d’avoir une vision et d’y adhérer de la part de tous les partenaires. Pour y parvenir, il faut être capable de laisser son égo organisationnel de côté et de travailler tous ensemble pour le bien des citoyens. 

Pour écouter l’entrevue avec l’animatrice Cathy Brouillette : cliquez ici

Pour accéder à la banque de photo et de vidéo : cliquez ici

Pour visiter le quartier de la jeunesse à Amos : cliquez ici

COMMUNIQUÉ – POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

VARENNES, le 10 juin 2024 – Le Réseau des Unités régionales de loisir et de sport du Québec (Réseau des URLS), la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air et députée de Brome-Missisquoi, Mme Isabelle Charest et des dizaines de partenaires oeuvrant dans le domaine du loisir et du sport, se sont réunis aujourd’hui au Polydôme de Varennes afin de souligner l’avancement du projet circonflexe prêt-pour-bougeret de célébrer les partenariats significatifs qui se déploient graduellement dans l’ensemble du Québec. Tous unis par un même objectif : accentuez les occasions de bouger!

circonflexe – prêt-pour-bouger – est un projet provincial piloté par le Réseau des URLS, les URLS ainsi que leurs partenaires, visant à rendre accessible gratuitement à la population québécoise, des équipements sportifs, récréatifs et adaptés et ainsi diminuer les freins à la pratique de sport et de loisir.

Point de départ du projet
Mai 2022 marque l’annonce d’un financement d’envergure de 40,7 millions de dollars sur cinq ans, par le gouvernement du Québec, qui viendra changer le portrait de la pratique libre de sport et de loisir au Québec en réinventant le modèle d’accès aux équipements sportifs, récréatifs et adaptés. Pour le Réseau des URLS et les URLS à qui on octroie ce mandat, c’est le point de départ d’un grand projet québécois qui uni, amplifie, voire accentue le mouvement et les efforts de centaines de partenaires pour permettre à la population québécoise d’être active.

« Depuis mon arrivée en poste, j’ai fait de l’accessibilité à la pratique d’activités sportives et de loisir ma priorité. Trop souvent la disponibilité de l’équipement et les coûts qui y sont reliés peuvent représenter un frein important. Il est primordial que toutes et tous puissent y avoir accès. Évidemment, ça passe par toutes sortes de moyens et la mise en oeuvre des centrales d’équipements du projet circonflexe – Prêt-pour-bouger est une façon innovante de démocratiser l’accès aux activités sportives, récréatives et adaptées! Je salue le dynamisme du Réseau des Unités régionales de loisir et de sport du Québec et tous les partenaires qui sont mobilisés à la grandeur du territoire. »
– Mme. Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Un projet rendu possible grâce à la force des 17 URLS
En ce 10 juin 2024, circonflexe prêt-pour-bouger célèbre l’ensemble des énergies investies et des initiatives déployées, ainsi que celles qui sont en cours de réalisation, tout en soulignant la force mobilisatrice des 17URLS. Cette annonce relève une étape marquante dans le développement du projet circonflexe qui se poursuivra jusqu’en 2027. C’est en effet un premier pas nous menant vers une approche populationnelle tournée vers l‘usager.

« Les partenaires de partout au Québec se mobilisent actuellement à trouver leur couleur, leur modèle, pour
rendre accessibles les équipements à leur communauté. À preuve, tout près de 400 sites ont vu le jour un peu
partout au Québec en seulement un an et ce n‘est que le début. Ensemble, on est à installer une culture de
partage et d‘entraide pour faire en sorte que tous puissent bouger librement et spontanément grâce aux
équipements gratuits mis à leur disposition.»

-M Steeve Ager, Directeur général du Réseau des URLS

Des chiffres significatifs Cette initiative panquébécoise mobilise actuellement un peu plus de 500 partenaires tant au niveau local, régional que provincial et atteindra bientôt plus de 400 points de service partout au Québec! Les URLS sont des organisations dévouées, qui accompagnent les acteurs·trices de leur région respective pour mettre en place des points de service circonflexe qui reflètent les besoins et respectent les réalités du milieu assurant ainsi la pérennité du projet.

Qu’est-ce qu’un point de service circonflexe?
Un point de service circonflexe peut prendre différentes formes : comptoir de prêt, casier connecté en libre-service et unité-mobile. Le comptoir de prêt peut se retrouver à l’intérieur d’un établissement comme un centre sportif ou encore une bibliothèque. L’unité-mobile permet de rapprocher les équipements de la population et prend la forme d’une remorque ou d’un camion qui transporte les équipements. Le casier connecté libre-service est un système innovant et autonome de mise à disposition de matériel. Les initiatives de prêt d’équipement impliquent des acteurs·trices de toutes sortes : de villes, d’organismes communautaires, de plein air, des centres de loisirs, des parcs régionaux, etc.

Restez à l’affût pour trouver un des points de service bientôt disponible dans votre région. Visitez le circonflexe.ca pour tout savoir sur le projet!

circonflexe – prêt-pour-bouger – c’est du prêt d’équipement sportif, récréatif et adapté gratuit, partout au Québec. C’est une invitation à converger vers un mode de vie actif, ou du moins de s’en rapprocher à son rythme. Avec circonflexe nous sommes prêt-pour-bouger, en toute spontanéité. Accentuer le mouvement au Québec, c’est l’objectif que se donne circonflexe !

Le Réseau des URLS – met en valeur le rôle et l’action de ses membres, représente leurs intérêts collectifs, les accompagne dans la réalisation de leur mandat – améliorer l’offre publique en loisir, en sport, en activité physique, en plein air et en loisir culturel – en stimulant le codéveloppement et la synergie avec ses partenaires.

SOURCE
Marie-Eve Fleury | Gestionnaire de projets
mfleury@reseau-urls.quebec

Myriana Côté | Coordonnatrice communication et marketing
mcote@reseau-urls.quebec
418-880-0844

Mathieu Durocher | Attaché de presse, Cabinet de la ministre
responsable du Sport, du Loisir et du Plein air
mathieu.durocher@education.gouv.qc.ca
418-805-0233

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Gatineau, le 3 juin 2024 – La délégation de l’Outaouais est de retour à Gatineau à la suite du plus grand rassemblement d’artistes amateurs du Québec, le Rendez-vous panquébécois, l’ultime étape du programme Secondaire en spectacle. Du 30 mai au 2 juin, 900 jeunes se sont réunis à Thetford Mines pour performer sur scène, assister à des formations et visiter les attraits touristiques de la ville hôte du RVPQ. L’Outaouais était fièrement représentée avec 52 participantes et participants, provenant de 11 écoles différentes.

Les artistes, animatrices et maître de cérémonie lauréats des finales régionales ont performé devant les autres régions lors de l’événement. La jeune technicienne a quant à elle assuré le bon déroulement technique des spectacles des artistes du samedi soir. Les jeunes organisateurs et journalistes avaient un programme de formation spécifique pour ce volet.

Plusieurs participants libres ont eu la chance de se joindre à la délégation de l’Outaouais pour vivre l’événement et suivre différents ateliers. En effet, ils ont pu assister à des formations et performances avec Émilie Bilodeau, Marco Ema, Jeanne Côté, Fredz, Ariane Roy ou Kinkead, entre autres. De plus, plusieurs visites touristiques étaient au programme, comme une visite au Centre d’interprétation Magasin Général O’Brien, une randonnée au Parc du Sommet, une visite du Musée Minéro et des belvédères BC/quartier Mitchell, ou encore le Centre historique de la Mine King.

La coordonnatrice de programmes de Loisir sport Outaouais et cheffe de délégation, Lyne Massicotte, se réjouit de l’expérience unique que les participants ont vécue :

« Je les trouve courageux nos jeunes d’oser participer à cet événement d’envergure ! Ils sortent de leur zone de confort, vont à la rencontre de jeunes des autres régions qui sont animés par la même passion, tissent des amitiés, et rencontrent des artistes professionnels lors de leur formation ! Le RVPQ c’est une expérience exceptionnelle et tellement enrichissante. ».  

Les intervenants scolaires, François Joseph Bélanger (École secondaire Nouvelle-Ère), Amélie Albert (Polyvalente Nicolas-Gatineau) et Patrick Teixeira (Polyvalente Le Carrefour), France Galipeau (École du Cœur-de-la-Gatineau) et Philippe Laramée (Cité étudiante de la Haute-Gatineau) qui accompagnaient la délégation abondent dans ce sens :

« C’est une expérience inoubliable, autant pour les adultes accompagnateurs que pour les jeunes. C’est formidable de les voir s’affirmer en tant qu’artistes et se découvrir. Il y a un esprit de camaraderie et on devient une grande famille ! ».  

Pour certains élèves, leur participation au RVPQ est une première expérience :

« C’est vraiment enrichissant d’apprendre plusieurs styles d’art différents. Je vais m’en rappeler longtemps, on rencontre beaucoup gens et tout le monde s’accepte ! J’ai adoré les soirées festives. ».  – Chloé Berthiaume, Polyvalente Nicolas-Gatineau, secondaire 1

« Il n’y a aucune gêne ici, tout le monde peut être comme il le veut et s’affirmer dans sa personnalité. C’est une occasion unique de se faire des amis! J’ai beaucoup aimé le voyage en autobus pour s’y rendre!» .  – Megane Enright, Polyvalente Nicolas-Gatineau, secondaire 1

Lors de la cérémonie de clôture du samedi soir, le comité organisateur du RVPQ a dévoilé le lieu hôte de l’édition de 2025 : Amqui, dans la région du Bas-St-Laurent, du 29 mai au 1er juin 2025.

Rappelons que Loisir sport Outaouais a pour mission de stimuler le développement régional en loisir, en sport et en plein air, en partenariat avec le milieu, afin de favoriser l’épanouissement des communautés de l’Outaouais.  

Renseignements :
Lyne Massicotte
Coordonnatrice de programmes
819-663-2575, poste 225
lmassicotte@urlso.qc.ca

Loisir sport Outaouais a offert à tous les candidats à la mairie de Gatineau l’opportunité de s’exprimer sur quatre (4) enjeux en lien avec le loisir et le sport : les camps de jour, les infrastructures, l’intégrité dans le sport et le plein air urbain. Tous les candidats participants ont répondus aux mêmes questions. Vous trouverez ci-dessous les réponses de Mme Maude Marquis-Bissonnette.

CAMPS DE JOUR

Le service de camp de jour est utilisé par de nombreuses familles gatinoises. Pour plusieurs d’entre elles, ce service s’avère essentiel pendant la saison estivale afin de permettre aux parents d’occuper leur emploi. Quelles sont vos propositions pour maintenir le service de camp de jour à Gatineau accessible et de qualité ?

« La Ville n’a pas toujours tous les leviers qu’elle voudrait pour aider les gens qui en ont besoin. Mais les camps de jour, c’est un très bon exemple de services de base qui font une différence concrète dans le quotidien des familles. On ne parle pas seulement d’une colonne de chiffres dans le budget. Maintenir l’accessibilité et la qualité, c’est fondamental pour Maude.
Les moyens qu’on prend pour y arriver, c’est une question de choix. Chaque année, lors de la préparation du budget, Action Gatineau propose des mesures de diversification des revenus pour ne pas devoir couper dans les services ou augmenter les tarifs. Maude veut continuer dans cette voie pour donner la marge de manœuvre dont la Ville a besoin pour offrir des meilleurs services sans augmenter la taxe foncière. »

SÉCURITÉ ET INTÉGRITÉ DANS LES SPORTS ET LES LOISIRS

Nous sommes tous et toutes touchées par les histoires entendues dans les médias quant aux situations d’abus et de violences dans le milieu sportif. Plusieurs parents sont inquiets face aux situations vécues par nos jeunes dans leurs activités de loisir et de sport. Quel rôle, selon vous, la Ville de Gatineau doit-elle jouer dans la valorisation d’un environnement sportif et de loisir sain et sécuritaire pour tous ?

« Qu’on pratique le sport de façon compétitive ou récréative, tout le monde a droit à un environnement sain et respectueux. Ce n’est pas un privilège. La Ville joue un grand rôle d’encadrement. Elle soutient les organismes en mettant à leur disposition des ressources (par exemple des infrastructures), ça lui donne un levier pour instaurer des balises claires qui partent du principe que tout athlète a droit à un environnement sécuritaire pour la pratique de son sport. Concrètement, la Ville doit aider les organismes à débanaliser la violence vécue en contexte sportif (à l’aide de formations ou de campagnes de sensibilisation) et s’assurer que les athlètes ont accès à un système efficace de traitement des plaintes.« 

INFRASTRUCTURES

Le développement et l’entretien des infrastructures sont toujours des enjeux d’actualité en loisir, en sport et en culture. Que l’on parle d’arénas, de bibliothèques ou de centres communautaires, ce sont des lieux importants qui sont utilisés par toute la population. Quels sont pour vous les projets d’infrastructures prioritaires en matière de loisir, de sport et de culture à Gatineau ?

« Les infrastructures de loisir, sport et culture sont essentielles à la qualité de vie. Si on veut que les gens soient fiers de leur ville, ils doivent avoir un accès équitable à des terrains de sport, des centres communautaires, des bibliothèques, etc. C’est un engagement clair du programme d’Action Gatineau pour le mandat en cours.
Le Complexe sportif de l’Ouest et la bibliothèque Guy-Sanche sont déjà très avancés. Le conseil doit s’assurer de maintenir le cap, parce que ce sont des projets-clés. On peut citer aussi le dôme de soccer qui est attendu depuis longtemps. Le plus rapidement possible, il faudra répondre aux grands besoins de nouvelles glaces à Buckingham et Masson-Angers, d’une piscine intérieure à Hull. Il y a aussi l’aménagement du Parc des Cèdres à Aylmer qui est très attendu.
La liste exhaustive des besoins est très longue et c’est primordial que le conseil l’analyse dans son ensemble, au lieu d’autoriser des projets à la pièce. C’est essentiel d’être équitable entre les secteurs et de prioriser en fonction des besoins déterminés par le milieu. Le Plan directeur des infrastructures récréatives, sportives et communautaires sera donc un bon guide.
On ne peut pas parler d’infrastructures sans parler de diversification des revenus. Si on ne se donne pas les ressources financières nécessaires, on ne sera jamais capable de concrétiser nos ambitions et il y a moyen d’en faire plus avec les outils actuels. Depuis le début du mandat, c’est près de 50M$ que Gatineau a laissés sur la table en redevances de développement. On aurait pu faire 10 dômes avec cet argent. En termes de financement, c’est important de retourner toutes les pierres, comme les opportunités de partenariats public-privé ou les subventions de Québec.
Gatineau pourrait aussi faire preuve de plus de créativité par rapport à l’utilisation des espaces. Maude veut trouver une formule pour aménager les bassins de rétention pour en faire des espaces verts accessibles et sécuritaires. Il y a certainement d’autres façons de maximiser nos investissements
. »

PLEIN AIR URBAIN

Nous sommes choyés, à Gatineau, d’avoir accès à de nombreux espaces verts dans lesquels nous pouvons pratiquer le plein air urbain, été comme hiver. Qu’aimeriez-vous faire de plus pour permettre à Gatineau de continuer de se démarquer en termes de plein air urbain et d’accessibilité aux espaces verts ?

« Il faut renforcer les partenariats avec la CCN, qui possède beaucoup de pistes cyclables et infrastructures de plein air urbain à Gatineau. Beaucoup de pistes cyclables et sentiers traversent nos milieux de vie mais sont sous-utilisées en hiver, notamment à cause d’enjeux techniques. On peut donner l’exemple du projet de damage du sentier des voyageurs, porté par les associations de quartier. Ça permettrait d’améliorer l’offre en plein coeur de Gatineau. La volonté et le potentiel sont là, le défi pour la Ville est de trouver un moyen d’adapter ses façons de faire. En collaborant mieux avec les partenaires, combien de nouveaux sentiers de ski de fond, de raquette ou de fatbike pourrait-on rendre accessibles? Ce serait bon pour le plein air urbain et pour la mobilité durable.« 

Loisir sport Outaouais a offert à tous les candidats à la mairie de Gatineau l’opportunité de s’exprimer sur quatre (4) enjeux en lien avec le loisir et le sport : les camps de jour, les infrastructures, l’intégrité dans le sport et le plein air urbain. Tous les candidats participants ont répondus aux mêmes questions. Vous trouverez ci-dessous les réponses de M. Stéphane Bisson.

CAMPS DE JOUR

Le service de camp de jour est utilisé par de nombreuses familles gatinoises. Pour plusieurs d’entre elles, ce service s’avère essentiel pendant la saison estivale afin de permettre aux parents d’occuper leur emploi. Quelles sont vos propositions pour maintenir le service de camp de jour à Gatineau accessible et de qualité ?

« 1. Assurer une aide financière accrue pour maintenir des coûts abordables pour toutes les familles, notamment celles à revenu modeste.
2. Investir dans les infrastructures existantes et en créer de nouvelles pour répondre à la demande croissante, garantissant ainsi des espaces sécuritaires et bien équipés.
3. Mettre en place des programmes de formation continue pour le personnel des camps de jour afin d’assurer un encadrement de qualité et sécuritaire.
4. Proposer une variété d’activités éducatives, sportives, culturelles et récréatives pour stimuler le développement des enfants.
5. Adapter les programmes pour inclure tous les enfants, y compris ceux avec des besoins spéciaux, assurant ainsi une participation équitable. 6. Optimiser le système de réservation des places pour les camps de jour qui occasionnent beaucoup de maux de tête aux utilisateurs. »

SÉCURITÉ ET INTÉGRITÉ DANS LES SPORTS ET LES LOISIRS

Nous sommes tous et toutes touchées par les histoires entendues dans les médias quant aux situations d’abus et de violences dans le milieu sportif. Plusieurs parents sont inquiets face aux situations vécues par nos jeunes dans leurs activités de loisir et de sport. Quel rôle, selon vous, la Ville de Gatineau doit-elle jouer dans la valorisation d’un environnement sportif et de loisir sain et sécuritaire pour tous ?

« 1. Établir et mettre en œuvre des politiques rigoureuses contre les abus et les violences, avec des procédures claires pour signaler et traiter les incidents.
2. Mettre en place des programmes éducatifs pour sensibiliser les enfants, les parents et les entraîneurs sur les comportements appropriés et la prévention des abus.
3. Exiger des vérifications régulières des antécédents pour tous les entraîneurs et le personnel encadrant.
4. Fournir un accès à des services de soutien psychologique pour les victimes d’abus et de violence.
5. Travailler avec des organisations spécialisées pour former le personnel et mettre en œuvre des pratiques sécuritaires.
« 

INFRASTRUCTURES

Le développement et l’entretien des infrastructures sont toujours des enjeux d’actualité en loisir, en sport et en culture. Que l’on parle d’arénas, de bibliothèques ou de centres communautaires, ce sont des lieux importants qui sont utilisés par toute la population. Quels sont pour vous les projets d’infrastructures prioritaires en matière de loisir, de sport et de culture à Gatineau ?

« 1. Établir des programmes communautaires diversifiés en utilisant les gymnases des écoles dans les quartiers sous-desservis, offrant ainsi des espaces de rassemblement et d’activités sans nécessiter la construction de nouvelles infrastructures.
2. Garantir que toutes les infrastructures soient accessibles aux personnes à mobilité réduite.
3. Transformer les bibliothèques en espaces culturels interactifs avec des ressources numériques et des programmes communautaires.
4. Assurer l’entretien des installations actuelles et envisager la construction de nouvelles infrastructures pour répondre à la demande croissante (dont notamment le complexe sportif prévu dans le secteur du Plateau dans la mesure ou le projet du Tramway n’impacte pas la capacité de payer des Gatinoises et Gatinois.).
« 

PLEIN AIR URBAIN

Nous sommes choyés, à Gatineau, d’avoir accès à de nombreux espaces verts dans lesquels nous pouvons pratiquer le plein air urbain, été comme hiver. Qu’aimeriez-vous faire de plus pour permettre à Gatineau de continuer de se démarquer en termes de plein air urbain et d’accessibilité aux espaces verts ?

« 1. Renforcer les mesures de protection des parcs et des espaces naturels pour assurer leur préservation à long terme.
2. Créer de nouveaux sentiers pédestres et cyclables pour encourager l’activité physique et le contact avec la nature.
3. Moderniser les équipements dans les parcs, tels que les aires de jeux et les installations de loisirs, pour les rendre plus attractifs et sécuritaires.
4. Organiser des événements communautaires et des activités en plein air pour encourager l’utilisation des espaces verts par tous les citoyens.
5. Assurer que les espaces verts soient facilement accessibles à tous les citoyens, y compris les personnes âgées et celles à mobilité réduite, avec des aménagements appropriés.
« 

Loisir sport Outaouais a offert à tous les candidats à la mairie de Gatineau l’opportunité de s’exprimer sur quatre (4) enjeux en lien avec le loisir et le sport : les camps de jour, les infrastructures, l’intégrité dans le sport et le plein air urbain. Tous les candidats participants ont répondus aux mêmes questions. Vous trouverez ci-dessous les réponses de Mme Olive Kamanyana.

CAMPS DE JOUR

Le service de camp de jour est utilisé par de nombreuses familles gatinoises. Pour plusieurs d’entre elles, ce service s’avère essentiel pendant la saison estivale afin de permettre aux parents d’occuper leur emploi. Quelles sont vos propositions pour maintenir le service de camp de jour à Gatineau accessible et de qualité ?

« Je continuerai d’investir dans les camps de jour. Je continuerai aussi de donner place aux programmes des familles moins nanties pour que nos enfants aillent dans les camps de jour pour s’amuser et apprendre. L’inflation a laissé ces familles dans des conditions difficiles, je vais m’assurer d’augmenter le financement de ces programmes en fonction des besoins. Il faut revoir l’échelle d’admissibilité et l’ajuster à la situation actuelle.« 

SÉCURITÉ ET INTÉGRITÉ DANS LES SPORTS ET LES LOISIRS

Nous sommes tous et toutes touchées par les histoires entendues dans les médias quant aux situations d’abus et de violences dans le milieu sportif. Plusieurs parents sont inquiets face aux situations vécues par nos jeunes dans leurs activités de loisir et de sport. Quel rôle, selon vous, la Ville de Gatineau doit-elle jouer dans la valorisation d’un environnement sportif et de loisir sain et sécuritaire pour tous ?

« La période de pratique de sports et de loisir est un moment de joie et de satisfaction de sa propre performance. Je vais m’assurer que la sécurité de chaque personne soit assurée. Pour cela, je vais mettre un programme de sensibilisation des jeunes pour dénoncer et nous permettre de mettre en œuvre le programme « Non à l’intimidation » sur tout le territoire de Gatineau. C’est un leadership sensible que notre ville a besoin afin d’inspirer le changement.« 

INFRASTRUCTURES

Le développement et l’entretien des infrastructures sont toujours des enjeux d’actualité en loisir, en sport et en culture. Que l’on parle d’arénas, de bibliothèques ou de centres communautaires, ce sont des lieux importants qui sont utilisés par toute la population. Quels sont pour vous les projets d’infrastructures prioritaires en matière de loisir, de sport et de culture à Gatineau ?

« Les infrastructures sportives et de loisir sont en progression à Gatineau mais toujours pas suffisantes. Le réseau de bibliothèques s’est amélioré les dernières années mais le travail reste encore à faire. La bibliothèque située dans la maison du citoyen nécessite des améliorations et nous avons besoins de former un réseau de ces bibliothèques comme lieu qui attire les touristes culturels. Les centres communautaires sont en demande et le nombre disponible ne répond pas à la demande. Les activités pour jeunes et pour les personnes aînées sont en quête de pouvoir louer les salles de la ville pour les activités. Les organismes veulent se loger dans les centres communautaires de la ville mais les critères choisis pour les accepter ne sont pas clairs.

Je vais m’assurer de l’accessibilité aux bibliothèques et aux salles communautaires de façon équitable en se basant sur des critères clairs.« 

PLEIN AIR URBAIN

Nous sommes choyés, à Gatineau, d’avoir accès à de nombreux espaces verts dans lesquels nous pouvons pratiquer le plein air urbain, été comme hiver. Qu’aimeriez-vous faire de plus pour permettre à Gatineau de continuer de se démarquer en termes de plein air urbain et d’accessibilité aux espaces verts ?

« Le parc de la Gatineau est un bijou géré par la CCN. C’est grâce aux partenariats avec la CCN que nous allons ajuster l’accès à ce parc par les personnes âgées qui peuvent utiliser les pistes de marche mais achalandés par les vélos.

Les parcs de proximité dans nos quartiers sont des espaces verts. Cependant, les arbres ne sont pas bien entretenus et les îlots de chaleur se déploient de façon irresponsable. Je vais demander de planter les arbres fruitiers pour embellir nos parcs où c’est possible de le faire. Je vais défendre le maintien, la protection et l’utilisation des corridors verts sur le territoire de Gatineau. C’est grâce à ces corridors que les écoles peuvent amener les jeunes à faire de l’interprétation de la faune et de la flore.« 

Loisir sport Outaouais a offert à tous les candidats à la mairie de Gatineau l’opportunité de s’exprimer sur quatre (4) enjeux en lien avec le loisir et le sport : les camps de jour, les infrastructures, l’intégrité dans le sport et le plein air urbain. Tous les candidats participants ont répondus aux mêmes questions. Vous trouverez ci-dessous les réponses de M. Mathieu St-Jean.

CAMPS DE JOUR

Le service de camp de jour est utilisé par de nombreuses familles gatinoises. Pour plusieurs d’entre elles, ce service s’avère essentiel pendant la saison estivale afin de permettre aux parents d’occuper leur emploi. Quelles sont vos propositions pour maintenir le service de camp de jour à Gatineau accessible et de qualité ?

« Les services de camp de jour sont essentiels pour de nombreuses familles de Gatineau, surtout pendant la saison estivale, permettant aux parents de travailler tout en assurant un encadrement de qualité pour leurs enfants. Voici mes propositions pour maintenir ces services accessibles et de qualité :

  1. Recrutement et Formation des Animateurs : Nous pourrions collaborer avec les programmes Travail-Études du gouvernement pour embaucher des étudiants en loisirs ou dans des domaines connexes. Ces programmes offrent une excellente opportunité pour attirer des jeunes qualifiés et passionnés, tout en leur fournissant une expérience professionnelle enrichissante.
  2. Accessibilité Financière : Il est crucial de maintenir des tarifs abordables pour les camps de jour afin de garantir l’accès à toutes les familles, y compris celles à revenu modeste. Nous devons explorer toutes les possibilités pour subventionner ces services, y compris des campagnes de levée de fonds tout au long de l’année.
  3. Initiatives Communautaires : En plus des levées de fonds traditionnelles, nous pourrions encourager les citoyens à parrainer des semaines de camp pour des enfants de familles à faible revenu. Cela pourrait se faire via des plateformes en ligne ou lors d’événements communautaires.« 

SÉCURITÉ ET INTÉGRITÉ DANS LES SPORTS ET LES LOISIRS

Nous sommes tous et toutes touchées par les histoires entendues dans les médias quant aux situations d’abus et de violences dans le milieu sportif. Plusieurs parents sont inquiets face aux situations vécues par nos jeunes dans leurs activités de loisir et de sport. Quel rôle, selon vous, la Ville de Gatineau doit-elle jouer dans la valorisation d’un environnement sportif et de loisir sain et sécuritaire pour tous ?

« Nous sommes tous touchés par les histoires d’abus et de violences dans le milieu sportif rapportées par les médias. Plusieurs parents sont légitimement inquiets face aux situations vécues par nos jeunes dans leurs activités de loisir et de sport. Voici le rôle que la Ville de Gatineau doit jouer pour valoriser un environnement sportif et de loisir sain et sécuritaire pour tous :

  1. Prévention et Sensibilisation : La ville doit mener des campagnes de prévention et de sensibilisation auprès des jeunes, des parents et des entraîneurs pour identifier et prévenir les comportements abusifs. Cela inclut des ateliers et des formations régulières sur la reconnaissance des signes avant-coureurs de violence et d’abus.
  2. Support et Interventions : Il est essentiel de fournir des services de soutien adéquats pour les jeunes et les familles touchés par des situations d’abus. La ville doit collaborer avec des organismes spécialisés pour offrir des ressources et des programmes d’accompagnement adaptés.
  3. Surveillance et Réglementation : Nous devons renforcer la surveillance des activités sportives et de loisir pour garantir un environnement sécuritaire. Cela implique des inspections régulières, des enquêtes approfondies en cas de plaintes, et l’établissement de protocoles clairs pour gérer les situations d’abus.
  4. Encadrement et Formation des Encadrants : Il est crucial de former les entraîneurs et les responsables d’activités aux bonnes pratiques et aux comportements à adopter pour assurer la sécurité et le bien-être des jeunes. Un code de conduite strict doit être mis en place et rigoureusement appliqué.
  5. Respect des Particularités Sportives : Tout en veillant à la sécurité, nous devons aussi respecter les particularités des différents sports, notamment ceux qui sont plus physiques. Il est important de ne pas aller à l’extrême en interdisant certaines pratiques sportives, mais plutôt de trouver un équilibre qui permet de maintenir l’intégrité du sport tout en assurant la sécurité des participants.

En adoptant ces mesures, la Ville de Gatineau peut jouer un rôle crucial dans la promotion d’un environnement sportif et de loisir sain, sécuritaire et enrichissant pour tous les jeunes.« 

INFRASTRUCTURES

Le développement et l’entretien des infrastructures sont toujours des enjeux d’actualité en loisir, en sport et en culture. Que l’on parle d’arénas, de bibliothèques ou de centres communautaires, ce sont des lieux importants qui sont utilisés par toute la population. Quels sont pour vous les projets d’infrastructures prioritaires en matière de loisir, de sport et de culture à Gatineau ?

« La ville de Gatineau est confrontée à des défis de financement pour ses infrastructures de loisir, de sport et de culture. Toutefois, plusieurs initiatives peuvent être mises en place pour répondre aux besoins de la population. Voici mes propositions prioritaires en matière de développement d’infrastructures :

  1. Accès aux Programmes de Financement Gouvernementaux : Il est essentiel de cibler et d’exploiter les programmes de financement disponibles auprès des gouvernements provincial et fédéral. Ces fonds peuvent être déterminants pour la construction et la rénovation de nos infrastructures.
  2. Partenariats Public-Privé : La collaboration avec le secteur privé, comme ce fut le cas avec le Centre Branchaud-Brière, peut accélérer l’accès à de nouvelles infrastructures. Ces partenariats permettent de partager les coûts et de bénéficier de l’expertise du secteur privé.
  3. Collaboration avec les Institutions Éducatives : Intégrer les infrastructures des écoles, cégeps et universités dans notre planification permettrait d’optimiser l’utilisation des ressources existantes. Ces partenariats peuvent offrir des installations supplémentaires pour les activités sportives et culturelles.
  4. Complexes Sportifs et Culturels dans Hull et Buckingham : Il est crucial de développer de nouveaux complexes sportifs et culturels dans les secteurs de Hull et Buckingham. Ces complexes devraient inclure des installations intérieures et extérieures pour répondre aux besoins diversifiés de la communauté.

En adoptant ces mesures, nous pourrons développer des infrastructures qui répondent aux besoins actuels et futurs des citoyens de Gatineau, tout en renforçant le tissu social et culturel de notre ville.« 

PLEIN AIR URBAIN

Nous sommes choyés, à Gatineau, d’avoir accès à de nombreux espaces verts dans lesquels nous pouvons pratiquer le plein air urbain, été comme hiver. Qu’aimeriez-vous faire de plus pour permettre à Gatineau de continuer de se démarquer en termes de plein air urbain et d’accessibilité aux espaces verts ?

« Pour promouvoir un environnement dynamique et enrichissant en matière de culture et de loisirs à Gatineau, il est crucial de se concentrer non seulement sur le développement des infrastructures, mais aussi sur l’animation et la communication autour de ces espaces. Les initiatives visant à encourager la culture locale et à améliorer la communication entre la ville et ses citoyens sont essentielles pour créer une communauté vibrante et engagée.

  1. Promotion de la Culture Locale : Encourager et faciliter la présence d’artistes et de musiciens locaux dans des espaces comme le Quai des artistes et les parcs. Cela pourrait être accompli en simplifiant les processus d’obtention de permissions pour utiliser les locaux vides pour des activités culturelles.
  2. Amélioration de la Communication avec les Citoyens : Il y a un besoin criant d’améliorer la communication entre la ville et ses citoyens. La création d’un site web interactif et dédié, qui va au-delà des simples inscriptions, permettrait de montrer les lieux et les activités en cours. Cela rendrait l’information plus accessible et encouragerait une plus grande participation communautaire.« 

Loisir sport Outaouais a offert à tous les candidats à la mairie de Gatineau l’opportunité de s’exprimer sur quatre (4) enjeux en lien avec le loisir et le sport : les camps de jour, les infrastructures, l’intégrité dans le sport et le plein air urbain. Tous les candidats participants ont répondus aux mêmes questions. Vous trouverez ci-dessous les réponses de M. Rémi Bergeron.

CAMPS DE JOUR

Le service de camp de jour est utilisé par de nombreuses familles gatinoises. Pour plusieurs d’entre elles, ce service s’avère essentiel pendant la saison estivale afin de permettre aux parents d’occuper leur emploi. Quelles sont vos propositions pour maintenir le service de camp de jour à Gatineau accessible et de qualité ?

« Le problème des camps de jour est de trouver des moniteurs et leur rémunération. Donc je propose que l’on crée des blocs de disponibilité pour les moniteurs comme Juillet Aout, vacances de la construction versus deux dernières semaines avant la rentrée scolaire et les blocs pourraient être hebdomadaires, mi mensuelles ou mensuelles. Il faut offrir cette possibilité très tôt dans les écoles secondaires et offrir une rémunération compétitive aux moniteurs et monitrices. Il faut s’assurer d’une supervision de notre service de loisir et faire une liste de l’offre de service du privé et de leurs tarifications. La tarification des services de la Ville doivent être les plus bas et tenir compte de la capacité de payer des parents. Les inscriptions se feront début mai et une priorité sera donnée aux familles monoparentales et à faibles revenus avec une lettre d’appui de leurs employeurs. Avec preuves du non effet des crédits d’impôts provinciaux, un demi-tarif ou même la gratuité pourrait être offerte.« 

SÉCURITÉ ET INTÉGRITÉ DANS LES SPORTS ET LES LOISIRS

Nous sommes tous et toutes touchées par les histoires entendues dans les médias quant aux situations d’abus et de violences dans le milieu sportif. Plusieurs parents sont inquiets face aux situations vécues par nos jeunes dans leurs activités de loisir et de sport. Quel rôle, selon vous, la Ville de Gatineau doit-elle jouer dans la valorisation d’un environnement sportif et de loisir sain et sécuritaire pour tous ?

« Comme les commissions scolaires qui exigent des déclarations relatives aux antécédents judiciaires pour enseigner, nous allons demander aux associations sportives de faire la même demande aux nouveaux bénévoles qui n’auront pas reçu une lettre de recommandation d’au moins cinq parents ou dirigeants des associations. Cela évitera de voir des personnes sans référence ayant eu des comportements déviants ailleurs devenir des entraineurs ou bénévoles.« 

INFRASTRUCTURES

Le développement et l’entretien des infrastructures sont toujours des enjeux d’actualité en loisir, en sport et en culture. Que l’on parle d’arénas, de bibliothèques ou de centres communautaires, ce sont des lieux importants qui sont utilisés par toute la population. Quels sont pour vous les projets d’infrastructures prioritaires en matière de loisir, de sport et de culture à Gatineau ?

« Dans un premier temps, je vais demander la liste de toutes les infrastructures et leurs données d’utilisation incluant les demandes des associations avant de faire un plan triennal d’immobilisation et de faire les demandes de subventions selon notre richesse foncière uniformisée. Une bonne planification et des dossiers bien montés nous permettront d’offrir des services de qualité tout en respectant la capacité de payer des contribuables et des usagers et utilisateurs des infrastructures municipales. Il faut cesser l’improvisation et les promesses sans avoir fait nos devoirs afin de justifier ces investissements majeurs et de s’assurer d’obtenir toutes les subventions qui nous sont dûes.« 

PLEIN AIR URBAIN

Nous sommes choyés, à Gatineau, d’avoir accès à de nombreux espaces verts dans lesquels nous pouvons pratiquer le plein air urbain, été comme hiver. Qu’aimeriez-vous faire de plus pour permettre à Gatineau de continuer de se démarquer en termes de plein air urbain et d’accessibilité aux espaces verts ?

« Je crois qu’il faut améliorer la signalisation et les mesures de sécurité sur le réseau de pistes cyclables avec la venue de vélo électrique dont la vitesse excède la limite de 20 km/heure pour éviter des accidents malencontreux et des blessures graves avec un système de santé qui demeure à améliorer. Il faut sensibiliser nos citoyens à la prudence dans la pratique de sport de plein air pour assurer la sécurité de tous les usagers. Je compte organiser une campagne d’information et de sensibilisation aux citoyens pour faire connaître nos espaces verts et les règlements à respecter pour avoir des activités sécuritaires.« 

Depuis les 10 dernières années, la Ville de Maniwaki est en constante mutation. On assiste à la naissance d’une municipalité centre qui investit massivement dans le loisir public. La bonne nouvelle, c’est que ces investissements sont diversifiés et constants. L’arrivée de la responsable des loisirs Michèle Côté explique en grande partie ce changement de vision. La Ville a été audacieuse en achetant un ancien club de golf pour en faire son quartier général de l’offre de loisir. On l’appelle affectueusement le site des 3 Clochers. L’été, on y retrouve un jeu d’eau, un skatepark, un mur d’escalade et un sentier multifonctionnel. L’hiver, on peut profiter du sentier glacé. Un bâtiment de service est accessible durant toutes les saisons de l’année. De nombreux événements ont lieu sur ce site durant l’année. En revanche, l’audace de la Ville de Maniwaki est d’avoir positionné son événement le plus important et le plus offert dans la saison estivale, les Nombrils de la semaine. Comment cette idée est-elle arrivée ? Vous savez, dans chaque crise il y a une opportunité à saisir. Les événements n’étaient pas très populaires l’été. Le service des loisirs a rapidement compris que les weekends, les citoyens et les touristes restaient à leur chalet. En plaçant un événement en plein coeur de la semaine, les gens seraient peut-être plus ouverts à participer. Quel est le résultat de cette audacieuse décision ? On attire entre 250 et 600 personnes à chacun des Nombrils de la semaine. Cet été, on fêtera le 10e anniversaire de cet événement tant populaire. C’est un exploit remarquable dans le domaine du loisir public.

La Ville de Maniwaki croit énormément dans la qualité et la diversité des activités de sa programmation. Le loisir culturel et la culture y prennent beaucoup de place.  Ce sont des produits d’appel, des activités qui amènent les citoyens à venir sur le site pour pouvoir par la suite profiter des infrastructures sportives et récréatives qui sont présentes sur place du site des 3 Clochers. Les enfants, les adolescents, les aînés et les adultes y trouvent leur compte dans les activités qui sont offertes. Le service des loisirs se fait un devoir de respecter les intérêts de chacune de ces clientèles. On s’assure également de présenter des nouveautés à chacun des événements. On garde ainsi les citoyens curieux de venir vivre une expérience.  Pour les prochaines années, la Ville de Maniwaki veut revitaliser les infrastructures existantes et investir dans l’entretien de ce qu’elle possède déjà. Une cohérence et une rigueur qui feront en sorte que les citoyens auront accès à des infrastructures de qualité, sécuritaire et esthétique. Bref, on s’en va dans la bonne direction. 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Gatineau, le 8 mai 2024 – Loisir sport Outaouais et la MRC de Pontiac ont accueilli près de 200 professionnels en loisir, directeurs généraux, élus municipaux et fournisseurs de services, ayant fait la route en provenance des quatre coins du Québec, pour se réunir à Fort-Coulonge dans le but d’échanger sur les opportunités de développement des services de loisir dans les municipalités rurales. 

L’événement s’étant tenu le 1er et 2 mai au Spruceholme Inn a débuté par une série d’allocutions prononcées par Mme Jane Toller, Préfète de la MRC Pontiac, Mme Christine Francoeur, Mairesse de Fort-Coulonge, Mme Sandra Armstrong, Mairesse de Mansfield-et-Pontefract et Mme Julie DeCourval, Directrice générale de Loisir sport Outaouais.  La conférence d’ouverture de Caroline Malo d’Espace Athéna, axée sur le leadership et la connaissance de soi à travers une perspective astrologique, était extrêmement inspirante.

« Choisir la MRC de Pontiac pour tenir cet événement était une décision naturelle. Nichée au cœur de la ruralité et imprégnée d’un riche patrimoine, cette communauté incarne l’essence même de l’authenticité. Ici, chaque coin de rue raconte une histoire, chaque paysage évoque un passé riche en traditions. Ce choix n’a pas seulement été guidé par la localisation, mais par l’esprit de solidarité et d’engagement de la MRC de Pontiac. L’équipe s’est mobilisée de manière remarquable pour assurer le succès de cet événement, démontrant une fois de plus la force et la cohésion qui caractérisent notre région. »
Julie DeCourval, directrice générale de Loisir sport Outaouais

Les ateliers offerts étaient inspirants et répondaient aux besoins spécifiques des communautés rurales en vue de renforcer leur développement en matière de loisirs. Cette rencontre a été une occasion précieuse de réseautage, permettant aux participants d’échanger sur les meilleures pratiques et les avancées les plus prometteuses observées dans d’autres municipalités. La présence d’un panel d’élus, comprenant Alexandre Binette, maire de Moffet, Joanne Roaltson, conseillère municipale de Bryson et Madeleine Lefebvre, conseillère municipale de Maniwaki, a été un moment marquant de la rencontre, offrant une opportunité d’échange sur la manière de faire une réelle différence dans leur communauté en mettant l’accent sur le loisir comme un outil de développement.

« Il est important pour les travailleurs et travailleuses en loisir de comprendre les conditions de succès d’une collaboration avec les décideurs. La présence d’un panel d’élus a permis de mettre en lumière des acteurs municipaux qui ont à cœur le développement des communautés rurales. C’est tous ensemble que l’on va favoriser l’épanouissement de nos communautés. »
Normand Veillette, agent de développement de Loisir sport Outaouais

Des activités de découverte avaient été soigneusement sélectionnées afin de refléter l’authenticité et la richesse de notre territoire rural, invitant chacun à renouer avec la nature et les traditions.  À bord d’un autobus d’Aventure Outaouais, les participants ont pu découvrir le parc des chutes Coulonge et le magnifique pont couvert Marchand. Une initiation au lancer de la hache ainsi qu’une exploration de la rivière Coulonge, en partenariat avec Aventure Hélianthe, ont enrichi la programmation.

« Notre objectif était de créer une expérience où chaque participant se sentait en harmonie avec la nature et les traditions locales. Chaque activité a été minutieusement choisie pour offrir une véritable immersion dans notre patrimoine, et nous sommes ravis de voir comment ces découvertes ont permis à chacun de découvrir ou de redécouvrir notre magnifique région. »
Danelle Bourque, commissaire au développement économique de la MRC de Pontiac

Loisir sport Outaouais tient à remercier la radio CHIP FM 101.9 pour avoir animé notre événement en prêtant généreusement l’animatrice renommée de la région, Marie Gionet.

 Loisir sport Outaouais a pour mission de stimuler le développement régional en loisir, en sport et en plein air, en partenariat avec le milieu, afin de favoriser l’épanouissement de nos communautés.

Renseignements :
Mélanie Robitaille
Coordonnatrice de programmes
819 663-2575 #230
mrobitaille@urlso.qc.ca